Le Mondialisme ou la Mort programmée de la Nation

Du Nationalisme

Le nationalisme français entendu dans son sens traditionnel n'a absolument rien à voir avec les nationalismes corse, breton (etc.) qui ne sont que des fièvres gauchistes. Le nationalisme, comme son nom l'indique est attaché à l'idée de nation et ne souhaite aucunement voir les antiques régions de France (la Corse est française depuis Louis XV, la Bretagne depuis Charles VIII)  être arrachées à la patrie. Le combat des derniers généraux français, et surtout celui de Robert Martel, pour le maintien de l'Algérie (française depuis Charles X) fut le combat nationaliste par excellence.

Le nationalisme français, entendu au sens de patriotisme avec toutes les saines traditions françaises, est la politique de toute âme bien née. En revanche, le nationalisme, entendu au sens de patriotisme jacobin, est opposé au bien-commun de la patrie, puisqu'il soutient la Révolution apatride et l'Internationale révolutionnaire. D'ailleurs Adam Weishaupt (1748-1830) fondateur des Illuminés de Bavière, dénonçait les partisans de "l'amour national" ou "nationalistes". On le sait maintenant depuis que la police bavaroise mit la main sur les papiers secrets de la Secte.

Le nationalisme français eut ses lettres de noblesse avec des auteurs et des chefs, des Maîtres comme Maurice Barres, Charles Maurras, voire Drumont. Et Jacques Ploncard d'Assac en exposa pleinement la doctrine, à leur suite.

Du Mondialisme

Si l'on parle du nationalisme, entendu au sens révolutionnaire de "Principe des Nationalités", ce nationalisme là n'est pas l'opposé du Mondialisme, puisque issu également de l'idéologie révolutionnaire. Le Mondialisme a en effet pour but, connexe avec la finalité des séparatismes de tout poil, de briser les les États, notamment les États catholiques (et leurs traditions, leurs vocations particulières) en opposant le Principe des Nationalités et les régionalismes à l'unité nationale. La fin est de les dissoudre au profit d'une fédération (USA contre CSA entre 1861 et 1865 - Europe des Marchands, etc.) ou d'un Gouvernement Mondial qui appliquerait le rêve maçonnique exprimé par la Rose-Croix, les Illuminés, la Haute-Vente ou la Synarchie, d'une République Universelle érigée sur les cendres de la Civilisation chrétienne ou Chrétienté.

"Nous sommes reconnaissants aux principaux médias et aux grandes publications, dont les directeurs sont présents à nos réunions, d'avoir respecté pendant près de 40 ans leur engagement de discrétion. Il nous aurait été bien impossible de développer notre projet pour le monde, si nous avions été soumis aux pleins feux de l'actualité pendant ces années-là. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et disposé à marcher vers un Gouvernement Mondial. la souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est surement préférable à l'auto-détermination nationale que l'on pratiquait dans les siècles passés." David ROCKFELLER (cité par Pierre de Villemarest "Faits et Chroniques interdits au Public", R.P. Bernard Rulleau "Le Christ-Roi et la Politique chrétienne", Arnaud de Lassus dans sa conférence sur "Les Cercles du Mondialisme")

"Voici, en effet, que mûrit l'idée que tous les plus dangereux fauteurs de désordre appellent de leurs vœux, et dont ils escomptent la réalisation, l'avènement d'une république universelle, basée sur les principes d'égalité absolue des hommes et des communautés d'où serait bannie toute distinction de nationalités et qui ne reconnaitrait ni l'autorité du père sur ses enfants, ni celle de pouvoirs publics sur les citoyens, ni celle de Dieu sur la société humaine. Mises en pratique, ces théories doivent fatalement déclencher un régime de terreur inouë." Pape Benoît XV (Motu Proprio "Bonum Sane", du 25 juillet 1920)